Gregg Berhalter était sur une glace mince – du moins dans l’esprit collectif des fans – avant la Copa America 2024.
L’équipe nationale masculine des États-Unis devait faire une bonne performance lors du tournoi pour qu’il puisse s’imposer dans sa position de manager avant la Coupe du monde 2026. Au lieu de cela, l’USMNT a été éliminée dès la phase de groupes après des défaites contre le Panama et l’Uruguay.
L’élimination précoce laisse l’avenir de Berhalter avec l’équipe nationale aussi incertain que jamais.
La Fédération américaine de football prend néanmoins le temps de réfléchir à sa décision. Les dirigeants évaluent probablement l’impact que pourrait avoir le départ de Berhalter et le type de remplaçant qu’ils pourraient trouver pour ce solide entraîneur.
Ainsi, même si un changement peut sembler nécessaire à certains, il n’est pas garanti que Berhalter soit à la recherche d’un emploi dans un avenir proche.
Voici un retour sur le mandat de Berhalter à l’USMNT et sur son bilan d’entraîneur jusqu’à présent alors que les fans attendent des nouvelles de son avenir avec l’équipe.
Bilan de Gregg Berhalter en tant qu’entraîneur
Berhalter a enregistré un bilan de 44 victoires, 13 défaites et 17 défaites en 74 matches avec l’équipe nationale masculine des États-Unis. Ses 44 victoires sont le troisième record de tous les temps pour un manager de l’USMNT, derrière Bruce Arena (81) et Jurgen Klinsmann (55).
Berhalter a aidé les États-Unis à revenir à la Coupe du monde en 2022 après que le pays ait échoué de manière surprenante à se qualifier pour le tournoi en 2018. L’équipe s’est bien comportée dans la compétition de la CONCACAF et est passée de la 25e place mondiale au moment de la prise de contrôle de Berhalter à la 11e place du classement le plus récent de la FIFA.
Malgré tout, l’équipe américaine n’a pas réussi à combler l’écart avec les autres puissances mondiales, malgré l’une de ses équipes les plus talentueuses de ces dernières années. Cela, ainsi qu’une élimination avant les huitièmes de finale de la Copa America 2024, pourrait suffire à condamner Berhalter.
L’histoire de Gregg Berhalter en tant qu’entraîneur
Berhalter a eu huit années d’expérience en tant que manager avant de rejoindre l’USMNT. Il a fait ses débuts à Hammarby dans la Ligue suédoise de 2011 à 2013 avant de devenir le manager du Columbus Crew pour la saison 2013 de la MLS.
Berhalter a occupé ce poste au sein de l’équipe jusqu’en 2018, date à laquelle il a été nommé entraîneur-chef de l’USMNT.
Berhalter a cumulé un bilan de 92-66-81 lors de ses passages à Hammarby et Columbus. Vous trouverez ci-dessous un résumé de ses performances dans chaque club, ainsi que de ses passages à l’USMNT :
club | Années | Enregistrer |
Hammarby | 2011-13 | 18-17-11 |
L’équipage de Columbus | 2013-18 | 74-49-70 |
États-Unis | 2018-22; 2023-24 | 44-13-17 |
Berhalter avait également une grande expérience de jeu, ayant joué 18 ans sur plusieurs années et obtenu 44 sélections pour l’USMNT. Cela faisait de lui le candidat idéal pour occuper ce poste en 2018, et même si les choses ne se terminent pas bien pour lui, il a quand même connu un parcours solide.
Entraîneurs de l’USMNT par record
Berhalter est actuellement le troisième entraîneur le plus victorieux de l’histoire de l’USMNT. Vous trouverez ci-dessous un aperçu de sa position par rapport aux autres anciens managers de l’équipe qui ont encadré au moins 15 matches.
Entraîneur | Nombre total de correspondances | Enregistrer | Années |
Aréna Bruce | 148 | 81-35-32 | 1998-2006; 2017 |
Jürgen Klinsmann | 98 | 55-16-27 | 2011-16 |
Gregg Berhalter | 74 | 44-13-17 | 2018-22; 2023-24 |
Bob Bradley | 80 | 43-12-25 | 2007-11 |
Bora Milutinovic | 96 | 30-31-35 | 1991-95 |
Steve Sampson | 62 | 26-14-22 | 1995-98 |
Bob Gansler | 37 | 15-6-16 | 1982; 1989-91 |
Walt Chyzowych | 32 | 8-10-14 | 1976-80 |
Alkis Panagoulias | 18 | 6-7-5 | 1983-85 |
Lothar Osiander | 18 | 4-5-9 | 1986-88 |
Même si le passage de Berhalter aux États-Unis ne s’est pas déroulé comme prévu ces derniers temps, il a néanmoins offert à l’équipe de nombreux moments de bonheur. Il ne reste plus qu’à voir si l’équipe américaine veut lui donner une dernière chance de redresser la barre ou si elle cherche un nouveau leader.